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PATRIMOINE ARCHEOLOGIQUE

 

Notre village a-t-il des origines gallo-romaines, voire plus anciennes ? C’est une hypothèse envisageable au vu des vestiges qui ont été trouvés, même si cela n’a rien de certain. Le seul ouvrage récent consacré au patrimoine ancien du département, la "Carte Archéologique de la Gaule (tome du Cher)", par JF Chevrot et J. Troadec, mentionne pêle-mêle différents vestiges, pour notre commune.
Qu’est-ce que le promeneur peut voir aujourd’hui de ces vestiges ? Certains, comme les enclos et sépultures protohistoriques (temps de gaulois) ne sont discernables que par les professionnels de l’archéologie. Certains de ces éléments peuvent cependant être aperçus sur les photos aériennes, mais il n’y a malheureusement pas grand chose à voir au sol.

Aqueducs romains



Aqueducs et Voies romaines dans le Cher

Parmi les témoins qui perpétuent le fantasme des souterrains, les aqueducs gallo-romains prennent une part importante. Dans de nombreuses grandes villes de la Gaule, se construisent des ouvrages sur plusieurs dizaines de kilomètres. Pour obtenir une pente naturelle, certaines parties sont au-dessus du sol, et d'autres en souterrains.
Les romains, comme chacun le sait étaient des " fanas " de l'eau, des bains, et autres thermes. Autour de Bourges, l'eau potable était insuffisante, celle des marais sans doute dangereuse, et les stations d'épuration ainsi que le chlore n'existaient pas encore…..

Aqueducs de Bourges

C'est le 3 octobre 1849 dans le cadre d'un congrès archéologique, M. Maréchal prend la parole et parle longuement des aqueducs qui aboutissent à Bourges.
De même, M. de Barral, préfet du Cher, fit de nombreuses recherches sur les aqueducs romains, il en dénombre 5:

  • Le premier, commence entre les Trois-Ormes et Blet, à une ou deux lieues de la ville. Cet aqueduc prendra le nom de Aqueduc de Traslay, le plus célèbre de ces ouvrages en Berry.
  • Le second est l'Aqueduc de Menetou-Salon, il amenait autrefois les eaux de la fontaine Saint Jacques. Ses eaux étaient d'une excellente qualité, on leur attribuait des vertus curatives. On retrouve cet aqueduc à Pigny près du moulin Rabot, à proximité du domaine des Quatre-Vents. Ses dimensions sont de 0,60 mètre de largeur et 0,80 mètre de hauteur, les murs étant grossièrement maçonnés.
  • Le troisième partait de la vallée du Colin, situé à une demi-lieue de Bourges, il arrivait à la porte Saint Privé.
  • Le quatrième plus hypothétique viendrait de la Montagne de Haute-Brune.
  • Le cinquième et dernier commence dans la propriété de Nérigny.

L'Aqueduc dit de la Pyrotechnie, selon des observations faites à Bourges en 1867, 1870 et 1977 (boulevard Auger, place Malus et aux Établissements Militaires), pourrait se rattacher à l'aqueduc de Traslay ou à un autre (au lieu-dit Maubranches) [A. Buhot de Kersers, dans C.A.F., 35, 1868, p. 57, et dans Statistique monumentale - II, canton de Bourges, p.60 - A. Bernon, "L'aqueduc de la Pyrotechnie", dans Cahiers du Berry, 53, 1978, p.7-10].
A.Lefort l'a également identifié entre la chapelle Sainte-Solange et le lieu-dit Maubranches, en deux endroits.
A. Buhot de Kersers le rattache à l'Aqueduc de la Pyrotechnie et fait remonter son origine aux fontaines de Valentigny [A. Buhot de Kersers, dans Mém.Soc.Ant.Centre, XX, 1893-1894, p.28];

Signalons le travail de Mme Mariane SURGENT (Cf ci-dessous) sur les aqueducs dans le Cher, et notamment la plaquette intitulée "Qu'est-ce qu'un aqueduc ?" qu'elle a réalisée sur ce sujet (cliquez ici pour la page ARCHEA, Association en Région Centre pour l'Histoire et l'Archéologie)...

Sur Rians...

Selon la «Statistique Monumentale du Cher» de A.Buhot de Kersers, les Romains construisirent un aqueduc sur la rive gauche de la rivière qui amenait probablement les eaux de source de la Douée vers quelque villa romaine non encore retrouvée. Cet aqueduc traversait l'église. Peut-être s'agit-il de celui que l'on rencontra en fondant la tour vers 1780 ?
Son existence a pu donner naissance à la légende qui existe encore et veut que des conduits souterrains existant sous toute la voie romaine, aient servi à Jacques Cœur pour faire couler ses vins à pleins canaux de ses pressoirs de Sancerre dans les caves de son hôtel de Bourges.

A La Douée, sur la rive gauche de l'Ouatier, une portion d'aqueduc a été découverte dans l'axe de la voie antique. A.Buhot de Kersers suppose l'existence d'une villa.
A nord du Bourg, J.Holmgren pense avoir repéré en 1977, le tracé de l'aqueduc...

Une description plus complète des aqueducs de Rians est donnée ci-dessous...

 

Sites archéologiques à Rians      [selon la «Carte archéologique de la Gaule - Le Cher 18»   ]


Selon A.Leday, la Vicaria Riomensis (attestée vers 981) est une station très probable de la voie Bourges-Gortona (Sancerre). L'actuel chemin Jacques Coeur reprend le tracée de la voie antique, et traverse le village.

De fait, de nombreux vestiges archéologiques ont pu être identifié autour du village, notamment à partir des prospections aériennes de M. J.Holmgren. Ils ont été identifiés sur la « Carte archéologique de la Gaule - Le Cher 18», reproduite ci-contre: les numéros donnés dans le texte correspondent à ce référencement.

L'archéologie aérienne consiste à photographier à moyenne altitude des zones dégagées et à étudier et interpréter les indices recueillis, invisibles au sol.
Trois sortes de modifications, dues à la présence de vestiges enfouis, sont décelables sur les photographies obtenues dans des conditions optimales de saison et d'éclairage : modification de niveaux (parfois extrèmement faibles et soulignées par un éclairage rasant), de couleur du sol (dues aux traces de mortier remonté des labours, de foyers ou de fosses à humus) ou de développement des cultures (plus fournies au-dessus des zones profondes et remplies d'humus telles que les fossés comblés; plus rases au-dessus des vestiges de maçonneries). Ces modifications permettent de déceler les anciennes structures anthropiques.

Lors des importantes sécheresses comme celle de 1976 ces indices sont amplifiés et dévoilent, principalement par jaunissement sélectif des céréales, un grand nombre de sites inconnus. Par un phénomène de différence de conductibilité de chaleur, ces traces peuvent êtres soulignées par un dépôt fugitif de gelée blanche en hiver.

Plus récemment, les nouvelles techniques de traitement informatisé des images ou les prises de vues en infra-rouge, ont permis d'élargir le champ d'application de la photographie aérienne et de prospecter également sur les zones forestières. Les photos montrant alors des indices totalement invisibles à l'œil humain. La photographie numérique grandement facilité les opérations par l'instantanéité de ses résultats et ses fichiers directement exploitables.

(Sources: Wikipedia)

Archéologie aérienne: principe

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Carte archéologique du Cher - Canton des Aix d'Angillon
[selon la «Carte archéologique de la Gaule - Le Cher 18»]

 

Patrimoine archéologique
[Texte rédigé par Mme Marianne SURGENT, d'après la conférence qu'elle a donné à Rians le 12 juin 2009 sur ses travaux de recherche en archéologie]

Mme Marianne SURGENT est chargée d'études pour le Service Régional de l'Archéologie (Orléans). A l'occasion de l'inauguration du site WEB, le 12 juin 2009, elle a accepté de donner une conférence à Rians sur « La mémoire de nos champs : de l’intérêt de l’archéologie » : Qu’y-t-il dans nos champs ? Quelle mémoire gardent-ils du passé ? Quelle est leur face cachée et méconnue ?
Ce sont les thèmes abordés par la conférencière, qui a exposé les différents moyens utilisés pour détecter et identifier les vestiges archéologiques, montré la diversité des situations rencontrées, et présenté quelques exemples concrets de fouilles archéologiques menées actuellement ou récemment dans le Berry.

Les textes et figures ci-dessous sont de: Marianne SURGENT d’après ses recherches scientifiques personnelles et les deux ouvrages suivants : BUHOT DE KERSERS 1875 - « Monographies des villes et villages de France, Histoire et Statistique monumentale du département du Cher », tome I, réédité par Bailly H., Micberth M.-G. en 1996, éditions du livre d’histoire, Paris, 293p; et CHEVROT, TROADEC 1992 - « Carte Archéologique de la Gaule : le Cher », Paris, Académie des inscriptions et Belles Lettres, 370p.

Conférence d'inauguration du site WEB

Conférence d'inauguration du site WEB

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Inventaire archéologique du territoire de Rians [d'après M.Surgent, chargée d'études pour le Service Régional de l'Archéologie (Centre)]

Les sites archéologiques de Rians

Des vestiges archéologiques datant des périodes protohistorique (les Gaulois), gallo-romaine et médéviale sont attestés sur la commune de Rians. Ils démontrent ainsi que c e village est occupé au moins depuis l’époque gauloise. Deux ouvrages seulement font état des découvertes sur le territoire de cette commune. Ces livres ont pour vocation de mentionner par commune du département du Cher, à une date donnée, l’ensemble des vestiges archéologiques qui ont été mis au jour. Il s’agit des « Monographies des villes et villages de France, Histoire et Statistique monumentale du département du Cher, tome I » parue en 1875 (réédité par Bailly H., Micberth M.-G. en 1996, éditions du livre d’histoire, Paris, 293p) et rédigée par A. Buhot de Kersers. Il s’agit également de la « Carte Archéologique de la Gaule : le Cher » (Paris, Académie des inscriptions et Belles Lettres, 370p), rédigée par J.-F. Chevrot et J. Troadec, et publiée en 1992.

Les vestiges apparaissent « listés » dans ces deux ouvrages, ce qui nous donne un aperçu de l’occupation humaine de la commune depuis l’époque gauloise. Mais que reste-t-il et surtout que peut-on voir de ces vestiges actuellement ? Peu de choses depuis la surface du sol, et certaines traces ont été identifiées sur les photographies aériennes. Nous nous proposons de vous les présenter de manière chronologique, depuis la période la plus ancienne jusqu’au Moyen-Age. Il ne s’agit là que d’un état des connaissances d’après les deux ouvrages cités précédemment, et non de l’inventaire exhaustif des vestiges situés à Rians.

L’époque préhistorique

Aucun vestige ou site archéologique de cette période n’est mentionné. On apprend seulement que près des vestiges protohistoriques situés près du lieu-dit « La Chaume » (voir ci-dessous), « Le matériel rencontré au sol comportait des silex » (CHEVROT, TROADEC 1992 : 48 – 49).

L’époque protohistorique (les Gaulois)

De l’époque gauloise, on connaît un ensemble de vestiges à et près de « La Chaume », ainsi qu’à « Quevilly » :

    • Près de La Chaume, au lieu-dit La Motte, dans la vallée de l'Ouatier, à 1km au sud-est de la voie antique qui passe à 1,3km, la prospection aérienne de J.Holmgren a permis la découverte de traces circulaires protohistoriques de tumulus (tombes) et de fossés. Le matériel retrouvé au sol lors de prospections pédestres, comportait des silex et des tessons (morceaux) céramique "à impressions digitales, des poteries et des traces de constructions antiques" (CHEVROT, TROADEC 1992 : 48 – 49).
      Ces prospections aériennes permirent de détecter une enceinte à entrées multiples (du type Michelsberg) datée de l'âge du bronze; il s'agit peut-être du même site avec tegulae au nord-est du Bourg, décrit par L.Martinet en 1878 comme un camp romain, et photographié en 1973 par J.Holmgren.
    • A La Chaume, J.Holmgren a identifié, en 1975, un petit carré protohistorique et un long fossé (site n°31), et en 1977 au nord de ce site, trois autres cercles protohistoriques;
    • Au nord/nord-ouest de La Chaume, J.Holmgren a identifié en 1977 un grand enclos carré qui a été recoupé par la voie ferrée, ainsi que de nombreux fossés;
    • Au nord-ouest de La Chaume, de nombreux fossés sur sol nu (site n°567) ont été détectés lors des prospections aériennes de J.Holmgren;
    • Au nord de La Chaume, en 1979 par les prospections aériennes de J.Holmgren: un enclos délimité par des fossés comblés (site n°722);
    • A Quevilly, J.Holmgren a photographié en 1979, une ferme indigène: un enclos avec des subdivisions (site n°603).

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Cercle (tumulus ?) visible près de « La Chaume ».

L’époque gallo-romaine

Deux types de vestiges de cette époque marquent le territoire de la commune de Rians : « le chemin de Jacques Cœur » ou « voie romaine de Bourges à Sancerre », et les aqueducs de « La Douée » et de « Valentigny ».

La voie romaine

L’actuel « Chemin de Jacques Cœur » reprend le tracé de la voie antique de Bourges à Sancerre (tracé en rouge sur la carte), qui traverse la commune de Rians au nord-est de Rians, sur 6,910km, dans un axe sud-est / nord-ouest, des « Terres de La Chaume » à « La Vallée Rocher ». L’actuelle route Départementale n° 154 en reprend également le tracé.
Cette voie, marquant le paysage, constitue actuellement une partie de la limite de la commune, entre l’ancienne coopérative laitière et du lieu-dit « La Grande Frétisse » (commune des Aix d’Angillon).
Des vestiges en sont visibles dans les champs, sur les photographies aériennes (images issues du logiciel PhotoExploreur 3D), au niveau des « Terres de La Chaume », de « L’Ouatier » et de « Le Bois Bréboeuf » :

Sur le côté sud de la voie, J.Holmgren a repéré, en 1979, un enclos: entre la chaussée et le fossé extérieur de la voie, il a vu un carré en pierres de 2m de côté (site n°608) (CHEVROT, TROADEC 1992 : 48 – 49);

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Les aqueducs romains

Un aqueduc est une canalisation d’eau, souvent construite en pierre. Deux aqueducs gallo-romains ont été identifiés à Rians. Il s’agit de l’aqueduc de la Douée et de celui de Valentigny (tracé visible en rouge sur la carte). Le premier alimentait probablement une villa, et le second se dirigeait vers Bourges, appelée Avaricum durant l’Antiquité.

    • L’aqueduc de « La Douée » semble suivre la même orientation que la voie romaine : « J. Holmgren pense avoir repéré, en 1977, le tracé de l’aqueduc » (BUHOT DE KERSERS 1875 : 39). La source possède un entourage en maçonnerie et « donnait 25000 hectolitres d'eau par 24 heure » (BOURDALOUE 1851). Cet aqueduc « traversait l’église, peut-être même est-ce celui que l’on rencontra en fondant la tour, en 1870. […]
      Cet aqueduc se retrouve fréquemment et sur plusieurs points de sa direction. Est-ce lui aussi que l'on a retrouvé à l'occasion des fouilles pour la construction de la maison de Thierry Batard et un peu plus loin sous la nouvelle voie bitumée ? Se dirigeant d'Est en Ouest, il se trouve enfoui à environ 0,70 m de profondeur à cet endroit ; il est constitué de briques peu cuites pour ce qui est du fond et des parties latérales ; il est recouvert de grosses pierres plates, le tout jointoyé par un mortier grossier.
      Vraisemblablement de la même époque, les vestiges des fondations d'une villa découverts à l'occasion de fouilles pour l'implantation de bureaux aux établissements E.T.A. » (BUHOT DE KERSERS 1875 : 6). Les services archéologiques informés n'ont pas jugé utile de poursuivre des recherches. Pourtant, les contours de cet habitat ancien auraient été aperçus sur des photographies aériennes. Un élément de colonnade est exposé dans la salle de réception des bureaux E.T.A.
       
    • L’aqueduc de Valentigny mesure 27 kilomètres et a pour point de départ les « Fontaines de Valentigny », situées à la limite des communes des Aix d’Angillon et de Rians. Il traverse les communes de Brécy, Sainte-Solange, Moulins-sur-Yèvre, Saint-Germain du Puy et Bourges où les derniers vestiges qui en sont connus se situent au niveau de la « Motte Montpeloux ».
      Le canal, la partie dans laquelle circule l’eau, mesure en moyenne 0,35 m de haut et 0,50 m de large. Le fond du canal est constitué d’un béton gris clair de 0,15 m d’épaisseur, coulé entre deux murs latéraux constitués de dalles de calcaire taillées. L’aqueduc est fermé par une voûte composée de blocs de calcaires grossièrement taillés. Une couche de concrétions calcaires est située au fond et contre les parois du canal. Elle constitue la preuve du fonctionnement de cet aqueduc.

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Traces visibles de la voie romaine, au niveau des « Terres de La Chaume ».


Traces visibles de la voie romaine, au niveau de « L’Ouatier ».


Traces visibles de la voie romaine, au niveau de « Le Bois Bréboeuf ».

Les villae (exploitations agricoles)

Les fermes de l’époque gallo-romaine étaient appelés villae. Elles étaient constituées de deux parties : la « pars urbana », là où vivait le propriétaire, et la « pars rustica », grand espace clos où se trouvaient les bâtiments et structures annexes (granges, écuries, étables, appentis, mares, poulaillers…). Plusieurs édifices de ce type ont été reconnus sur la commune de Rians (CHEVROT, TROADEC 1992 : 48 – 49) :

    • Dans le bois des Margaux, J.Holmgren a identifié en 1978 une villa romaine
    • (site n°462);
    • A Séry, les prospections aériennes de J.Holmgren en 1980 ont permis la découverte de la pars urbana d'une villa romaine, ainsi que l'observation des traces de bâtiments dans une grande cours (site n°812);
    • A «Le Petit Moulin», J.Holmgren a photographié une villa avec des enclos en 1979.

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- Les indices de sites

Lors de divers travaux, des vestiges de l’époque gallo-romaine ont été mis au jour en divers endroits de cette commune. Citons (CHEVROT, TROADEC 1992 : 48 – 49) :

    • Au nord-est du Bourg, L.Martinet [Le Berry préhistorique, 1878, p.101] a identifié des débris gallo-romains;
    • Au nord de la route départementale Rians-Les Aix, vers Le Petit Moulin , des travaux d'aménagement ont entraîné la découverte d'un élément de mur, en petit appareil irrégulier, et d'un tambour de colonne à décor de feuilles imbriquées en calcaire local [Le Berry Républicain, 14/03/1979]. J.Holmgren dit qu'il s'agit du Petit Moulin où il a photographié une villa avec des enclos, en 1979 (site n°605);
    • A Bellevue, ou Benveau, au nord du CD12, du mobilier gallo-romain a été mis à jour dans des travaux de construction;
    • Au lieu-dit La Motte, dans la vallée de l’Ouatier, dans une butte sans doute médiévale, il a été trouvé des poteries et des traces de constructions antiques;
    • Enfin, à Valentigny, dans la vallée de l'Ouatier, au sud de la Route de Rians, des carrelages et des substructions attribuées à la période gallo-romaine, ont été mis à jour. J.Holmgren a photographié la villa en 1978 (site n°564);

Ces vestiges, bien que divers et variés, attestent une occupation de la commune de Rians à l’époque gallo-romaine.

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Sites répertoriés par J.Holmgren - Cf texte

- L’époque médiévale (le Moyen-Age)

De cette époque, seule la motte féodale est mentionnée. Elle est située au lieu-dit La Motte. Elle est connue sous le nom de « Motte Saint-Roch ».

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« La Motte ».

- Les autres vestiges

Certains vestiges, identifiés uniquement par leur forme visible sur les photographies aériennes, ne peuvent être attribués à l’une ou l’autre de ces périodes (CHEVROT, TROADEC 1992 : 48 – 49) :

    • Au Moulin de Malvette, J.Holmgren a observe en 1982 un grand enclos quadrangulaire, avec partition interne (site n°1088);
    • Au Moulin de l'Ecorce, J.Holmgren a découvert en 1978 des traces de fossés (site n°561), et en 1982 des traces de fondations (site n°1089);
    • A Le Fond Barry, J.Holmgrend a photographié en 1979 un enclos double (site n°604), puis au domaine du Grand Fond Barry, un enclos quadrangulaire (site n°1127);
    • Aux Terres de Séry, plusieurs fossés circulaires ont été identifiés;

   
Détail des images ci-contre: Traces diverses visibles au "Moulin de malvette" et à "Séry" (cliquez pour zoomer!)

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Enclos quadrangulaire avec partition interne à « Le Moulin de Malvettes ».


Traces diverses visibles près de « Séry ».

 



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