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Quoi de plus naturel qu’une cascade bondissant du haut d’une falaise, qu’un lac paisible somnolant au fond d’une dépression, qu’une rivière prisonnière de ses rives glissant le long des pentes ?
Pourtant… notre planète est la seule du système solaire à posséder de l’eau liquide, et notre pays, l’un des plus privilégiés du globe terrestre.
Quoi de plus facile aujourd'hui que d'ouvrir un robinet ? Quoi de plus normal que de prélever sans compter à cette manne quotidienne pour la satisfaction de tous nos besoins ?
Pourtant… exploitée sans mesure ni prudence, l'eau est de plus en plus polluée, et la production d’eau potable de plus en plus complexe et coûteuse.
Disposer, en quantité suffisante, d'une eau de bonne qualité est l'un des grands enjeux du XXIe siècle, car si rien n’est fait pour protéger cette ressource,
l’impact des activités humaines sur le cycle naturel de l’eau et sur les écosystèmes aquatiques pourrait avoir des conséquences irrémédiables. Alors, que faire ?
Il est possible d’agir de deux manières, aussi indispensables l’une que l’autre et complémentaires, en économisant l’eau, grâce à une bonne maîtrise de la consommation,
et en protégeant les écosystèmes des déséquilibres de tous ordres, qu’ils soient induits par des perturbations physiques (barrages, extraction de granulats …) ou chimiques (rejets polluants).
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Irrigation: Gestion contrôlée du bassin de l'Ouatier
L’agriculture sans apport d’eau autre que celui des précipitations, dite agriculture " sous pluie ", est très contraignante, car le plus souvent la répartition des précipitations,
dans l’espace et dans le temps, n’est guère avantageuse, surtout dans les régions ayant des régimes de pluie très contrastés. Elle limite le choix des cultures car dans une région donnée,
seules les plantes adaptées à la répartition annuelle des pluies peuvent être cultivées. Elle assujettit donc les agriculteurs, et donc les populations, aux aléas climatiques,
une sécheresse inattendue pouvant ruiner les récoltes d’une année. Enfin, elle est impossible dans les régions arides.
Pour pallier ces inconvénients, le meilleur moyen que les hommes aient trouvé jusqu’ici a été d’humidifier artificiellement le sol, à l’aide de procédés divers :
c’est ce que l’on appelle l’irrigation.
Mais l’irrigation ne va pas sans inconvénients, et mal conduite, elle peut même être néfaste pour les sols.[...] Par ailleurs, l’irrigation est aussi grande consommatrice d’eau,
car il est nécessaire de compenser les pertes des plantes et des sols par évapotranspiration, mais aussi les quantité d'eau qui retournent directement dans l'atmosphère où elles sont
momentanément perdues pour d’autres usages.
Pour éviter d’utiliser trop d’eau, les quantités juste nécessaires aux cultures doivent donc être soigneusement estimées et l’irrigation contrôlée.
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Bassin du Colin-Ouatier-Langis
Rivière et partage de l'eau: un éternel problème, générant dès l'origine des conflits d'usage... Mais "du maïs et des truites, c'est possible!".
Cela passe par l'instauration d'un dialogue permanent entre les usagers de l'eau. A cet égard, depuis quelques années, les usagers du bassin du Colin-Ouatier-Langis se sont lancés dans une démarche
de 'co-formation', qui a débuté par une session « Rivière et Partage de l’eau » de trois jours en 2000, et à laquelle ont participé tous les acteurs et usagers locaux de l’eau:
il s'agissait de se rencontrer afin de mieux connaître et comprendre les préoccupations des autres.
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Comment gérer une nappe à cycle annuel: un problème hydrogéologique
De 2002 à 2006 a été mis en place sur le bassin du Colin-Ouatier-Langis une première gestion volumétrique, avec l’objectif de ne pas assécher l’Ouatier :
Attribution du volume selon la surface de maïs irrigué (2300 m3/ha) et surface de maïs du bassin versant plafonnée à 2025 ha.
Les niveaux sont suivis par des relevés réguliers sur deux compteurs répartis sur le bassin, et des niveaux seuils sont définis.
Ils permettent d’imposer une réduction des volumes prélevés pour l’irrigation de 15% en cas d’alerte, et de 30% en temps de crise.
L’application de ces règles de gestion volumétrique, est encadrée réglementairement par un arrêté préfectoral annuel, et un accompagnement technique est assuré
par une action départementale de conseil en irrigation.
En résultat, deux années de restrictions sur 5 : celle de 2002 (1900 m3/ha) fut non-pénalisante car il y eu des pluies en août ; Celle de 2005 (2190 m3/ha) fut pénalisante sur les sols superficiels.
Ce type de gestion volumétrique a eu pour conséquence importante de limiter le prélèvement en eau, pour l'irrigation: de 5,8 Mm3 en 1998, il est passé à 4,6 Mm3 en 2005!
Mais il a aussi permis un apaisement des conflits entre usagers en édictant des règles transparentes pour tous (acteurs et usagers). L’apport technique a été prépondérant,
puisqu’il permet de transmettre aisément les données et de développer une gestion anticipée des prélèvements… sans parler du dialogue qui s’est instauré
entre les différents acteurs de l’eau qui a permis de faire reculer l’individualisme.
Néanmoins, cela a généré quelques contraintes pour les irrigants : une réduction de la marge de manœuvre en cas de monoculture de maïs, mais aussi des contraintes administratives
(multiplication des relevés de compteur d’eau).
A terme, il s’agit de sécuriser le volume prélevable sur le bassin de l’Ouatier et d’assurer une bonne qualité de l’eau de rivière.
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Le traitement de l'eau
Le bourg de RIANS est desservi par un réseau collectif d"assainissement, la station d'épuration est implantée à l’Ouest, dans la vallée de l'Ouatier.
Le hameau de Vilaine, qui est séparé du bourg par un point bas, n'est pas raccordé à celle station.
 
Rians fait parti du syndicat intercommunal d’adduction d’eau potable des Aix d’Angillon (SIAEP), qui regroupe également les communes des Aix d'Angillon,
Aubinges, Morogues et Soulangis, soit une population de plus de 5300 habitants. La SAUR FRANCE a la responsabilité du fonctionnement des ouvrages, de leur entretien et de la permanence du service.
Le captage se fait à Valentigny (puit), mais n’est pas protégeable, et l’eau produite est diluée avec l'eau du
Syndicat Mixte pour l'Intercommunication des Réseaux d'Alimentation en au potable situés au Nord-Est de BOURGES (SMIRNE), qui provient pour partie
de 2 forages profonds sont situés au lieu dit « Prés Grouère » sur la commune de Soulangis, et pour partie qui est rachetée au
Syndicat Mixte des Eaux des Régions Sud et Est de BOURGES (SMERSE - 2 puits dans la Loire à l'île Boyard, sur la commune de Ménétréol-Saint-Satur, et un forage à Verneuil).
Le controle sanitaire de l'eau potable distribuée à Rians est bon: Cf document téléchageable
sur le site officiel de la Mairie....
Page en construction...
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