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LICHENS et QUALITE DE L'AIR
 
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Présentation
Un appel aux bio-indicateurs pour le suivi de la qualité de l'air
[selon le dossier n°7 (juillet-août 2007) de l'ADEME & Vous]
Précieux révélateurs vivants, les bio-indicateurs tels que lichens, animaux, plantes, bactéries sont des organismes utilisés pour surveiller la santé de notre environnement.
Faire appel à des organismes vivants pour surveiller la qualité de l’environnement ? L’idée n’est pas nouvelle : en 1866, le botaniste finlandais Nylander notait
que les lichens du jardin du Luxembourg à Paris « donnaient, à leur manière, la mesure de la salubrité de l’air ». C’est seulement un siècle plus tard que la biosurveillance
est devenue une discipline à part entière. « Cette approche a eu un fort écho médiatique dans les années 1990, lorsqu’on a observé le retour des lichens au centre de la capitale,
d’où ils avaient disparu depuis des décennies à cause des pollutions industrielles », rappelle Laurence Galsomiès, du département de surveillance de la qualité de l’air de l’ADEME.
« Sentinelles de l’air pur », les lichens comptent parmi les nombreux outils biologiques utilisés par les chercheurs afin de caractériser les pollutions de l’atmosphère, du sol ou de l’eau,
d’identifier ou de prévoir les atteintes aux écosystèmes et de suivre leur évolution dans le temps et l’espace.
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Lichens et qualité de l'air
[selon le Lichens et Qiualité de l'Air de l'Académie de Lille]
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L'un des problèmes majeurs de notre fin de siècle est la pollution atmosphérique. Il est possible d'évaluer la qualité de l'air à l'aide d'appareils de mesure, cependant leur coût élevé
ne permettra jamais de couvrir l'ensemble du territoire.
L'utilisation d'organismes vivants et, en particulier pour l'évaluation de la qualité de l'air, la bioindication lichénique, doit être un outil à privilégier. Les lichens sont présents partout et
leurs différences de sensibilité aux polluants nous permet de les utiliser pour évaluer l'évolution qualitative et quantitative de nombreux milieux.
Il existe ainsi des protocoles expérimentaux permettant, d'évaluer la qualité de l'air dans les zones boisées.
Les relevés de terrain doivent alors être analysés puis synthétisés afin de compléter et actualiser la carte de l'état de la qualité de l'air dans la région. Des expériences analogues ont déjà
été réalisées avec succès autour de Bourges (protocole NATURE 18), en Grande-Bretagne, ou sont actuellement menées par plusieurs établissements scolaires de Suède (région d'Örnsköldsvik) et d'Espagne (région de Valence).
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Un exemple: Échelle de pollution par le SO2
Une échelle de bioindication lichénique du niveau de pollution a été créée en 1970 par Hawksworth et Rose (botanistes et chercheurs anglais). Cette échelle donne le niveau de pollution
au dioxyde de soufre pour des espèces de lichens épiphytes (80 espèces). La qualité de l’air va de 1 (pour la qualité de l’air la plus faible) à 10 (air le plus pur).
La figure ci-contre donne l’équivalence entre l’échelle de Hawksworth et Rose et le niveau moyen de SO2 correspondant, ainsi qu’un choix de photographies des lichens que l’on
peut rencontrer dans des zones dont le niveau de SO2 va de 2 à 7.
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Et à Rians
A l'instar de ce qui a été fait par l'Association Nature 18 autour de Bourges, il est envisagé de réaliser autour de Rians une étude de la qualité de l'air par bioindication lichénique. Les résultats
de cette étude, qui pourrait dans le cadre d'une animation propossée par le Foyer Rural, sera intégré à cette page du site...
 
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